Le Pakistan et l’Inde ont échangé des tirs à plusieurs reprises et ont commencé à masser leurs troupes le long de la frontière.
Dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs vidéos ont montré que des affrontements de petite échelle avaient lieu. On y entend plusieurs armes de petits calibres. Certaines sources affirmaient même que 4 avant-postes indiens auraient été détruits (information à confirmer).
Les journées de dimanche et de lundi ont témoigné de gigantesques mouvements de troupes des deux côtés avec des Chars d’assauts, des véhicules de transport de troupes mais également de la logistique, symbole d’une véritable préparation à l’escalade.
D’autres vidéos ont par ailleurs montré des aéronefs pakistanais s’entraîner sur deux bases militaires distinctes. Bien que les vidéos soient impossibles à dater, nous n’avons pas trouvé de vidéos antérieures à ce week-end et contenant les mêmes images.
Symbole renforçant la crédibilité d’une préparation aérienne au conflit, un NOTAM pakistanais interdit le passage de tout avion civil dans une zone proche de la frontière et non loin de là où des mouvements de troupes ont été rapportés.
Outre les premiers échanges de tirs dans la nuit de samedi à dimanche, un drone indien a été abattu par les Pakistanais aujourd’hui. Il pourrait s’agir d’un Heron-1 de fabrication israélienne.
À quoi peut-on s’attendre en cas d’escalade conventionnelle? Car oui, il est nécessaire de préciser qu’on parle ici d’une escalade militaire conventionnelle puisque, bien que les 2 puissances disposent du feu nucléaire, il est très peu probable que celui-ci soit utilisé.
Si l’on compare les deux armées en termes de capacités humaines, l’Inde surclasse largement le Pakistan avec quasiment 1,5 million de personnels dans l’active et plus d’1 million dans la réserve tandis que le Pakistan compte seulement 650 000 hommes soit un ratio d’1 à 4.
Si l’on exclut la vétusté et la génération des équipements, l’Inde compte 3700 chars d’assaut tandis que le Pakistan n’en compte que 2500 ; idem pour l’artillerie où l’Inde compte plus de 9000 pièces tandis que le pour le Pakistan c’est 4500.
D’un point de vue plus diplomatique, les 2 potentiels belligérants peuvent tous les deux compter sur des soutiens de taille : les États-Unis pour l’Inde et la Chine pour le Pakistan ; ces 2 acteurs pourraient par exemple partager des renseignements avec leurs alliés.
Le risque qu’une surenchère des démonstrations de force conduise à une véritable escalade de grande ampleur est donc loin d’être négligeable ; chose qui contraste avec la couverture médiatique lacunaire du conflit.
The Military Balance 2023, IISS.
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