En inscrivant mes coordonnées ci-dessous, j'accepte de recevoir les dernières actualités de BARA.
Le 20 juin un bâtiment militaire russe a été repéré dans la Manche, servant d’escorte à deux navires pétroliers russes sous sanctions européennes.
Le 20 juin une corvette russe, la Boikiy, a été repérée dans la Manche, servant d’escorte à deux navires (la Selva et la Sierra) pétroliers russes sous sanctions européennes.
La corvette aurait diffusé un faux numéro d’identification générique au lieu de son AIS, tandis que les deux pétroliers naviguent sous pavillons de complaisance.
L’AIS est un système d’authentification automatique. Obligatoire sur les navires commerciaux, il permet d’identifier la position, la route et la destination d’un navire.
Habituellement utilisé pour limiter les risques de collision en cas de mauvaise visibilité, il sert également à repérer les pavillons de complaisance.
La présence d’un navire militaire aux côtés de pétroliers souligne la détermination de Moscou à protéger sa flotte fantôme, et à dissuader les Occidentaux de toute intervention. Elle protège une flotte qui se situe dans un flou juridique.
Le risque d’escalade en cas d’interception serait bien plus important car la présence d’un bâtiment militaire augmente considérablement la possibilité d’une confrontation.
La Russie essaie ainsi de mesurer les réactions des différents riverains ; puisque ça n’est pas la première fois que des navires sont escortés par des corvettes de cette classe.
La Royal Navy aurait suivi le cortège, qui a été ensuite aperçu au large du Danemark. Ainsi, la Russie joue sur la sensibilité au risque des pays concernés.
Moscou affirme ainsi son droit au commerce international par voie maritime, puisque le droit de passage inoffensif est censé être garanti par le droit international : démontrant ainsi qu’elle ne fait rien d’illégal.
Ce faisant, la Russie se positionne à nouveau comme utilisatrice du droit international, ce qui légitime ses différentes positions (comme ses condamnations sur le bombardement de l’Iran).
BARA permet à tous les étudiants qui le souhaitent de publier de manière simple. Il vous suffit de vous inscrire sur la page "publier avec nous" puis de nous envoyer votre travail à l'adresse contact@bara-think-tank.com en s'assurant de bien respecter chaque critère pour les différents formats.
Non ! Que cela concerne les baratins, les baragouins ou les analyses, les propos qui y sont tenus n'engagent que leurs auteurs. BARA ne souhaite en aucun cas corroborer ou infirmer ces propos, et ce, même s'ils peuvent faire l'examen d'une vérification avant leur publication.
Oui ! Pour cela, il vous suffit de nous contacter à l'adresse suivante contact@bara-think-tank.com . Vous devrez préciser en objet de votre mail "Retrait" suivi du format de votre écrit (Baratin, Baragouin ou Analyses). Votre mail devra par la suite contenir la référence exacte de la publication.
Non ! Outre la responsabilité de vos propos, publier avec nous ne fait pas de vous un membre de BARA. Vous n'avez pas non plus à publier de manière régulière. BARA offre l'opportunité d'être complètement maître de son activité, chaque étudiant peut choisir son format de publication et son rythme de publication.