1. Réaction iranienne : « Déclaration de guerre »

L’Iran qualifie l’attaque de « déclaration de guerre totale » et promet « réponse sans limite ». Le Guide Ali Khamenei menace de « châtiment amer », accusant les USA de complicité  .

Le ministère des AE vis-à-vis de l’ONU accuse Washington d’être responsable des conséquences, avertissant que l’action israélienne « met en péril la sécurité mondiale »  .

2. Bilan iranien : commandants et scientifiques tués

Trois généraux iraniens ont été tués : Hossein Salami (CGRI), Mohammad Bagheri (état-major) et Amir Ali Hajizadeh (missiles). Au moins deux scientifiques nucléaires sont morts, mais certains médias évoquent jusqu’à six experts éliminés.

La télévision d’État parle de 70 morts et 300 blessés, en majorité militaires, mais aussi plusieurs civils à Téhéran et Ispahan. Les autorités iraniennes annoncent un deuil national de trois jours et promettent des « représailles sans précédent ».

3. Riposte iranienne : 100 drones interceptés

Téhéran a lancé environ 100 drones Shahed vers Israël. Selon Tsahal, tous ont été interceptés par les systèmes Dôme de Fer et Arrow 3. Aucun dégât majeur n’a été signalé, bien que des sirènes aient retenti dans le nord et le centre du pays.

L’Iran a déclaré que « notre patience a des limites ». Le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et des milices irakiennes ont été placés en état d’alerte. Téhéran promet une riposte « progressive et asymétrique » si Israël frappe à nouveau.

4. ONU : appel pressant à la désescalade

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa « profonde inquiétude » face à l’attaque israélienne et a appelé à une « désescalade immédiate ». Il a rappelé que « les sites nucléaires ne doivent jamais être attaqués, même en période de tension maximale ».

Une session d’urgence du Conseil de sécurité a été convoquée dans l’après-midi du 13 juin. De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que plusieurs infrastructures nucléaires iraniennes avaient été touchées, tout en précisant qu’« aucune fuite radioactive n’a été détectée à ce stade ».

5. Occident et puissances : tensions diplomatiques

La France appelle « toutes les parties à la retenue » et rappelle que « la sécurité de ses ressortissants et intérêts est prioritaire ». Elle soutient la résolution de l’AIEA contre l’Iran tout en affirmant « le droit d’Israël à se défendre ».

Les États-Unis affirment ne pas avoir participé, mais Trump soutient l’attaque. La Chine appelle à « respecter la souveraineté iranienne » et propose sa médiation. Moscou dénonce une « agression illégale ». L’UE est divisée entre appel au calme et soutien à Israël.

6. Bilan stratégique : escalade maîtrisée ou prélude ?

Les frappes israéliennes mobilisent 237 avions, plus de 320 munitions guidées, frappant 18 installations militaires ou nucléaires.

En réaction, l’Iran annonce la suspension de toute inspection de l’AIEA et menace de relancer l’enrichissement à 90 %.

Les marchés réagissent : pétrole +11 % en 12h, gaz naturel +7 %, tensions sur les corridors maritimes du détroit d’Ormuz