Chine, États-Unis, Russie : les programmes de chasseurs de 6e génération se multiplient avec pour composante clef la furtivité.
La furtivité désigne la discrétion d’un objet par rapport à son environnement. L’objectif est simple : s’assurer la supériorité aérienne en empêchant l’ennemi de nous détecter. La furtivité est divisée en plusieurs catégories, chacune associée à un moyen de détection.
On distingue ainsi la furtivité optique et acoustique, directement associées à la vue et l’ouïe, de la furtivité thermique et infrarouge qui concernent le rayonnement dudit objet. Mais la principale furtivité concerne la furtivité radar.
La Surface équivalent radar est le moyen le plus commun de mesurer la furtivité d’un objet. Elle désigne la taille ( en m2) dudit objet sur un radar. Par exemple, on considère que la SER d’un Rafale français est inférieure à 1m2.
Un autre exemple est celui du F-1171 Nighthawk américain. Au cours de la 1ère guerre du Golfe, il a joué un rôle clé dans l’acquisition de la supériorité aérienne en permettant de détruire toute les défenses anti-aériennes irakiennes sans être détecté avec sa SER de 0,025 m2.
En ce qui concerne les appareils actuellement opérationnels, notamment pour les chasseurs de 5e génération, ce sont les Américains qui dominent la technologie. Le F-22 raptor aurait ainsi une SER de 0,001 m2, soit à peine plus gros qu’un insecte sur un radar.
La Russie apparaît plutôt en retard, avec, sur ces appareils de dernière génération comme le Su-57, une SER qui serait de l’ordre de chasseurs américains de 4e génération, soit environ 0,5 m2. Le J-20 chinois s’en sort mieux avec une SER qui serait plus proche du 0,2 m2.
Actuellement, la furtivité radar repose principalement sur 2 méthodes : les matériaux absorbants les ondes radar (RAM) et la furtivité par les formes. La furtivité par les formes s’intéresse à la conception des angles externes de l’appareil pour réduire le renvoi des ondes radar.
Mais des nouvelles technologies sont en cours de développement, notamment la furtivité plasmique. Le but est de projeter un nuage de plasma autour de l’appareil qui absorberait les ondes radar.
En février 2024, le South China Morning Post rapportait que la Chine avait réussi à maîtriser cette technologie et à la tester sur un aéronef. Elle a depuis fait voler un chasseur de 6e génération, le J-36, montrant ainsi une avance insoupçonnée.
Les États-Unis de Trump ont quant à eux annoncé le développement du F-47 au début de l’année 2025. La France, elle, co-développe un programme, le SCAF, en partenariat avec l’Allemagne et l’Espagne.
Néanmoins, malgré ces prouesses technologiques, la furtivité vient avec de nombreux inconvénients. Le coût de développement et d’entretien d’appareils furtifs est immense, à la fois en temps et en argent, demandant ainsi plus de moyens pour une même disponibilité opérative.
Outre cette course technologique coûteuse, le champ aérien est aussi marqué par une dynamique de développement des moyens de saturation avec une stratégie simple : non pas contourner les défenses ennemies, mais les submerger.
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