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Le 9 sept. 2025, Israël cible le Hamas à Doha. Six morts, indignation mondiale, Doha menace de cesser sa médiation, Washington s’alarme : l’équilibre régional chancelle.
Le 9/09, Israël frappe un immeuble à Doha, tuant six membres du Hamas, dont le fils d’un haut responsable. Jamais Tel-Aviv n’avait visé sur le sol d’un partenaire des États-Unis. L’onde de choc dépasse le Golfe et menace directement les négociations de trêve en cours sur Gaza.
Doha parle d’atteinte « flagrante » à sa souveraineté. Washington s’inquiète d’un « précédent dangereux », l’UE condamne. Le Qatar exige que Nétanyahou soit traduit devant la justice internationale. Le risque est majeur : priver la diplomatie du seul canal crédible avec le Hamas.
La frappe viole un principe fondateur du droit international : la non-ingérence. Londres évoque un « précédent inacceptable », tandis que Doha accuse Israël de « terrorisme d’État ». Rarement la violation d’un espace souverain aura été aussi spectaculaire.
Israël se justifie en invoquant la « légitime défense », arguant que les dirigeants visés planifiaient de nouvelles attaques. Mais cet argument choque les chancelleries. Les normes internationales apparaissent fragilisées, au profit d’une logique unilatérale de puissance armée.
Depuis 2023, le Qatar et l’Égypte sont les pivots de la diplomatie régionale : négociations de cessez-le-feu, échanges d’otages, couloirs humanitaires. Doha bénéficie d’une position unique : allié militaire des États-Unis et interlocuteur du Hamas.
La frappe israélienne brise cette équation fragile. Doha menace de se retirer du processus, ce qui gèlerait les pourparlers. Sans cette médiation, aucun cadre fiable ne subsiste pour libérer les otages ni pour assurer un minimum de flux humanitaires vers Gaza assiégée.
Israël espère que la pression militaire – intensifiée à Gaza et désormais étendue jusqu’à Doha – obligera le Hamas à céder. Nétanyahou promet la libération de tous les otages par une stratégie de contrainte et de décapitation ciblée.
Mais le Hamas réaffirme ses conditions inchangées : cessez-le-feu total, retrait israélien et reconstruction. Doha prévient que la frappe « anéantit tout espoir » de libération. Les familles israéliennes dénoncent un gouvernement qui sacrifie les otages pour des objectifs politiques.
Riyad, Abou Dhabi, Ankara condamnent avec force. L’UE dénonce une escalade. Washington, embarrassé, soutient Israël tout en jugeant l’opération « contre-productive ». L’équilibre fragile entre soutien sécuritaire et prudence diplomatique se fissure.
Doha, malgré sa colère, réaffirme son partenariat « solide » avec les États-Unis, base stratégique incontournable. Dilemme : punir Israël, ou préserver ses alliances occidentales. Le Qatar s’efforce de ménager son rôle régional tout en affirmant sa souveraineté offensée.
À Gaza, le bilan humanitaire s’aggrave : selon l’Unicef, près d’un enfant sur cinq souffre de malnutrition aiguë. Les hôpitaux ferment, les stocks alimentaires s’épuisent, et la famine devient imminente. Chaque jour sans médiation accroît la tragédie.
Deux scénarios s’affrontent : relancer une médiation élargie sous garanties américaines et régionales, ou laisser s’installer une spirale de représailles et d’isolement israélien. Le premier exigerait concessions mutuelles, le second promet un gouffre humanitaire et politique.
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