Ce lundi commence à Nice la conférence des Nations Unies pour l’Océan. Retour sur les objectifs de la diplomatie bleue.
Il s’agit de la troisième édition de cette conférence pour l’Océan. Sous la gouvernance des Nations Unies, elle a été organisée cette année par la France et le Costa Rica.
Elle regroupe un grand nombre d’acteurs variés ; les Etats membres de l’ONU, les organisations internationales, associations, universités et communautés scientifiques pour le secteur public, différents acteurs du privé, ainsi que la société civile.
Le thème principal de l’UNOC 3 est la protection des océans. Pour mettre en place un cadre de protection pertinent, il y a plusieurs moyens à mettre en place pour cibler efficacement les menaces à l’environnement marin.
Les précédentes conférences ont mis en lumière les différentes menaces pour l’Océan: la surpêche, la pollution ainsi que le réchauffement climatiques. Il s’agit ensuite d’identifier les leviers d’actions.
Pour la pollution, celle-ci peut venir de l’exploitation des fonds marins (qu’elle soit minière, pétrolière…), et des microplastiques. Pour le réchauffement climatique, il s’agit des gaz à effets de serre (GES).
Une fois les menaces identifiées, il est plus facile de mettre en place une réglementation. Néanmoins, le problème qui se pose dans le cadre de l’Océan est juridictionnel.
La Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (CNUDM, Montego Bay, 1982) définit la haute mer comme un espace libre de droit international. Elle définit les droits et obligations des Etats dans leur espace national, sans légiférer sur la haute mer.
Pour protéger la biodiversité au delà de l’espace national, puisque la haute mer représente ⅔ de l’espace maritime mondial, un traité, le BBNJ (biodiversity beyond national jurisdiction) , est adopté en 2023.
L’enjeu est de faire ratifier ce traité pour créer un cadre légal international pour l’environnement, en complétant la convention de Montego Bay. Le traité créerait des aires marines protégées en haute mer en régulant l’activité humaine dans ces zones.
Depuis 2017, la France travaille à l’établissement de sa position comme puissance d’équilibre. Ce concept flou est utilisé par l’appareil diplomatique pour légitimer ses ambitions, sans pour autant s’imposer comme gendarme des relations internationales.
Pour la conférence sur l’Océan, la France justifie de sa position et son expertise par l’importance de son territoire maritime (ZEE, deuxième mondiale), mais aussi par ses capacités industrielles et sa communauté scientifique.
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