1. Le WSJ relance l’affaire Epstein

Le Wall Street Journal révèle qu’une lettre attribuée à Donald Trump aurait été saisie dans une résidence liée à Epstein. Le document, non authentifié, daterait du début des années 2000 et contiendrait des propos jugés sexuellement explicites.

Selon le journal, cette lettre aurait été adressée à Epstein dans un contexte privé. Si son authenticité était confirmée, elle fragiliserait la défense de Trump, qui a toujours minimisé sa relation avec le financier accusé de crimes sexuels.

2. Trump sort les griffes contre la presse

Trump a immédiatement nié les faits, dénonçant une « invention totale ». Sur Truth Social, il accuse le Wall Street Journal de servir « l’État profond » et de manipuler l’opinion publique à l’approche des élections.

Il a annoncé vouloir poursuivre le journal pour diffamation. Alina Habba, son avocate, évoque une « violation grave de l’éthique journalistique » et affirme que des actions judiciaires sont en préparation, tant aux États-Unis qu’à l’international.

3. Les zones d’ombre persistent

Bien qu’il affirme s’être éloigné très tôt d’Epstein, les archives médiatiques et photographiques témoignent d’une proximité passée. Dîners, soirées privées, témoignages d’anciens collaborateurs : leur lien reste documenté, malgré les dénégations de Trump.

En 2002, Trump déclarait dans New York Magazine qu’Epstein « aimait les femmes jeunes », et ajoutait « certaines très jeunes ». Une phrase qui, aujourd’hui, prend un relief particulier. Aucun élément judiciaire n’établit un crime, mais l’ambiguïté reste lourde.

4. Trump dénonce une “chasse aux sorcières”

Pour Trump, cette affaire s’ajoute à une longue série de « manœuvres » visant à l’empêcher de revenir à la Maison Blanche. Il parle de « cabale médiatico-judiciaire » orchestrée par les démocrates, les élites de Wall Street et les services fédéraux.

Il mobilise sa base sur ce récit du martyr politique. Dans ses meetings, le nom d’Epstein est éludé, mais l’idée d’un « système pourri » est martelée. Ce discours de victimisation trouve un écho chez de nombreux partisans, persuadés d’un complot élitiste.

5. Les démocrates restent prudents

Aucune déclaration officielle n’a été faite par la Maison Blanche. Mais plusieurs figures démocrates laissent filtrer leur inquiétude face à la persistance des affaires entourant Trump, qui pourraient détourner l’attention des dossiers de fond.

D’autres voient au contraire dans cette affaire un levier électoral. Un conseiller du DNC confie anonymement qu’« associer Trump à Epstein suffit à raviver un imaginaire de violence sexuelle », notamment auprès des jeunes et des électrices diplômées.

6. Un risque politique réel pour Trump

Cette lettre, qu’elle soit authentique ou non, intervient dans un moment crucial pour Trump : les primaires républicaines s’intensifient, et les affaires s’accumulent. Le simple doute autour d’un lien personnel avec Epstein érode son image.

Dans les États clés — Arizona, Géorgie, Michigan — où la victoire repose sur quelques milliers de voix, ce genre de révélation peut tout changer. Si l’opinion bascule, cette affaire pourrait peser plus lourd que prévu dans le scrutin de 2026.

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