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Le 1er juillet, le Président s’est entretenu par téléphone avec V. Poutine pour traiter du dossier nucléaire iranien.
En 2015, ces deux pays, avec la Chine, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont participé à la création du JCPOA. Ces pays sont également membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.
La France et la Russie en particuliers constituent également des puissances nucléaires, qui sont parties du traité de non prolifération des armes nucléaires.
Accord politique qui visait à garantir un nucléaire civil pour l’Iran ; il s’agissait de réduire le nombre de sites d’enrichissement, de centrifugeuses et d’encadrer la recherche et le développement par le biais d’obligations de transparence.
Ces obligations sont vérifiées par l’AIEA, agence internationale de l’énergie atomique, qui peut également demander des accès aux sites non déclarés si celle-ci suspecte des manquements.
Rappeler l’importance du dialogue et des efforts diplomatiques, en particulier pour la situation en Iran mais aussi quant à la guerre en Ukraine.
Pour la France, il s’agit également de montrer qu’elle ne refuse pas de dialoguer avec la Russie, pour se poser comme un interlocuteur utile sur des dossiers internationaux.
La stratégie française vise à se peindre en puissance d’équilibre qui garde un dialogue ouvert. Si cette stratégie peut apparaître comme ambiguë, elle se fait néanmoins en toute transparence vis à vis de l’Union Européenne
Le Président a réaffirmé sa fermeté quant à la situation en Ukraine, en demandant à nouveau un cessez-le-feu sans conditions. Il avait informé le président ukrainien, comme le président américain de cet appel.
Largement exclue des discussions internationales depuis le début de son opération militaire spéciale en Ukraine, la Russie profite de la situation au Moyen Orient pour se rouvrir au monde.
Elle avait activement participé aux négociations avec l’Iran pour aboutir au JCPOA, et c’est l’occasion à nouveau pour elle de faire entendre sa voix, d’autant plus que les Etats-Unis se mettent plus en retrait que jamais.
Malgré la longueur de cet appel, il n’y aura que peu de conséquences concrètes à venir. Il s’agissait surtout d’un symbole diplomatique pour les deux pays, qui de manière différente, souhaitent afficher leurs ambitions.
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